Le cinéaste Nick Reve tourne son nouveau film à petit budget, «Living in Oblivion», dans un petit studio new-yorkais. Tout le monde est en place pour une scène difficile entre Ellen, jouée par Nicole Springer, et sa mère, rôle tenu par Cora, la propre mère de Nick. Dès la première prise, les deux actrices sont formidables d’émotion et de vérité, d’autant que la scène rappelle des souvenirs personnels à Nicole. Mais cette prise et les six suivantes sont interrompues par des incidents stupides. C’en est trop. Nick entre en fureur... et se réveille en criant. Ce n’était qu’un cauchemar...
Une autre séquence entre Ellen / Nicole et son amant, joué par Chad Palomino, vedette prétentieuse, se complique du fait des initiatives incongrues de ce dernier et de l’animosité de Nicole à son égard à l’issue d’une nuit mouvementée passée ensemble. Fiction et réalité se télescopent. Chad invective sa partenaire, qui demande à Nick la liberté d’improviser, ceci afin de pouvoir vider son sac devant toute l’équipe et couper court aux commentaires que se chuchotent les uns et les autres sur le plateau. Chad explose, se met à frapper, l’empoignade dégénère. Nick veut calmer le jeu, Nicole s’en prend aussi à lui. Il lui avoue alors son amour. Ils s’embrassent. Nicole se réveille. Ce n’était qu’un cauchemar...